Savanna Lontan

Ce soir je vous emmène pour une petite plongée dans l’univers merveilleux des Savanna Lontan!

Petit rappel historique: c’est lors de mon voyage à la Réunion, en 2008, et plus précisément en visitant la distillerie Savanna que je suis tombé amoureux du rhum. Le coup de foudre a directement eu lieux avec ces magnifiques single casks Lontan.

De retour au pays, après avoir épuisé les stocks ramenés dans les bagages, ce Lontan 7ans sera un de mes premiers achats. Le premier d’une longue série diront certains 😉

Place à la dégustation!

Savanna Lontan 7ans 2002 SC

Nez: le nez est directement sucré et caractéristique du lontan: un mélange de fruits très mûrs, d’olive, et un peu de solvants. On y retrouve aussi cette acidité tout aussi typique.
Vient ensuite un nez très marqué par l’ananas. Que du bonheur !

Bouche: en bouche pas d’acidité en revanche. On est directement sur le fumé. On retrouve ensuite cette olive présente au nez, avec du fruit proche de l’ananas là aussi. Attention en revanche, même si ce sont les même arômes qu’un Hampden par exemple, aucune comparaison car il n’y a pas de solvant. Sur la longueur c’est aussi cet ananas qui reste en bouche. Et ça reste « lontan » 😉

Savanna Lontan 10ans 2004 SC calva finish

Nez: On a un nez tout à fait différent du premier, pas d’acidité ni ces arômes typiques du lontan. Par contre on retrouve un côté rond et boisé qui n’étaient pas présents sur le 7ans. En résulte un nez très discret.

Bouche: Comme pour la bouche, le côté « Lontan » est très discret. Les premiers arômes sont fumés (bien marqué) et boisés. On retrouve aussi la pomme du Calvados en arrière plan ainsi que l’olive qui refait son apparition.
La longueur est elle aussi sur la pomme mais marquée par l’olive. C’est bon mais étonnement délicat pour un Lontan 🙂

Savanna Lontan 8ans 2007 SC chai humide

Nez: le nez de ce 8ans est un parfait compromis entre les deux précédents: les arômes du lontan sont là mais arrondis et avec ce côté boisé, bien que plus fruité, du 10ans. Aucune différence niveau intégration de l’alcool en revanche, on ne sent pas les presque 15° de différence!

Bouche: on est beaucoup plus sur le fruit rouge que précédemment avec une bouche très ronde, boisée. L’alcool est plus présent que sur les autres rhums du soir aussi. Les arômes du lontan apparaissent après, sur la longueur.

Conclusion

Au final on a 3 rhums très différents avec pour moi le 7ans et le 8ans qui ressortent du lot par rapport au 10ans trop marqué par le Calvados. Dans tous les cas on est face à des produits à la fois pile poil dans mes goûts et surtout qui me font l’effet d’une madeleine de Proust… difficile d’y résister 😉